Victime d’un accident de VTT : Elle part en guerre contre la SAAQ

Une femme de Sainte-Marie, en Beauce, qui garde d’importantes séquelles d’un accident de véhicule tout-terrain (VTT) part en guerre contre la Société de l’assurance automobile du Québec (SAAQ).

TVA Nouvelles

Alors qu’Annick Lessard se croyait assurée, la SAAQ a refusé de lui verser quelque indemnité que ce soit à la suite de son accident du 24 juin 2006 qui l’a laissée invalide et inapte au travail.

C’est que, même si le VTT de Mme Lessard était immatriculé, la SAAQ a comme politique de ne pas dédommager les victimes d’accident de VTT ou de motoneige si un autre véhicule en mouvement n’est pas impliqué. Selon elle, peu de gens sont au courant qu’ils ne sont pas assurés.

«Entre le fait de continuer à vivre parce que tu n’as pas une cenne et tu sais que tu aurais pris des assurances pour un accident d’invalidité ou de quelque chose comme ça… Si tu avais pensé que la SAAQ ne payait rien, tu continues à vivre pour rien», explique Annick Lessard.

La femme s’est donc donné comme mission de se servir de son exemple personnel pour tenter d’informer le plus de gens possible et de faire en sorte que la SAAQ informe mieux les propriétaires de VTT et de motoneige par rapport à ce genre de situation.

Pour l’aider dans son combat, elle reçoit l’aide de l’avocat bien connu Marc Bellemare qui estime que plusieurs personnes croient, à tort, être assurées par la SAAQ.

«À mon avis, c’est du vol parce que le gouvernement collecte des sommes du fait que le véhicule est immatriculé et au surplus, non seulement il n’y a aucune contrepartie pour le propriétaire du véhicule, mais il se croit assuré. Parlez-en à n’importe qui sur les sentiers de motoneiges, parlez-en à n’importe qui qui utilise un VTT, les gens vont vous dire: «Moi, j’ai une plaque, je paye des droits à la SAAQ, donc je suis assuré. C’est le message qu’ils comprennent.»